Maintenant que vous êtes parent, vous comprenez certainement que cela va au-delà d’une simple fatigue.
Malheureusement, le manque de sommeil ne se règle pas simplement à doses de caféine. C’est une accumulation de fatigue telle qu’elle vous épuise tant physiquement qu’émotionnellement, et vous rend irritable et capable de prendre la voiture au milieu de la nuit avec bébé dans l’espoir qu’il voudra bien s’endormir. Il est alors facile de croire que vous êtes un cas isolé.
Nous préférons vous l’avouer tout de suite, vous n’êtes pas un cas isolé. Bien sûr, vous trouverez toujours des parents qui parviennent à faire des nuits de 12 heures sans le moindre souci, mais ce n’est pas le cas de la majorité.
Nous avons discuté avec quelques-uns d’entre eux pour leur demander de partager leurs conseils sur la meilleure façon de surmonter ces moments difficiles et épuisants.
Comment faire face au manque de sommeil
D’autres sont passés par là
« Peu importe si vous pensez que les techniques que vous employez pour les faire dormir sont étranges. Il m’est arrivé une fois de passer la nuit dans le lit de bébé de mon fils ! Je pensais que j’étais la seule à être assez folle (et assez petite) pour le faire, mais quelques mois plus tard, une de mes amies m’a avoué qu’elle avait fait pareil !»
L’entraînement au sommeil
« Pendant longtemps, nous avons préféré ignorer l’entraînement au sommeil, mais quand mon fils a eu 16 mois, on n’en pouvait vraiment plus. On a alors opté pour une méthode assez « douce » où nous restions dans la chambre, mais sans le prendre dans les bras. Au bout d’une semaine, il faisait ses nuits. On aurait vraiment dû s’y mettre plus tôt !»
Détendez-vous quand ils dorment
« Je n’arrivais jamais à dormir quand mon bébé faisait sa sieste à cause de tout le café que j’avalais ! À la place, j’ai commencé à me détendre pendant qu’il dormait, au lieu de ranger, d’étendre le linge, etc. Ces heures à rester assise à ne rien faire m’ont vraiment aidée à tenir le reste de la journée. »
Élisabeth, mère de Patrick, huit mois.
Reconnaître que le manque de sommeil a un impact sur l’humeur.
« J’ai vécu quelques moments assez ridicules à cause du manque de sommeil… je me suis mise à pleurer devant des publicités télévisées sur les animaux à adopter, j’ai oublié le deuxième prénom de mon mari. J’ai aussi eu des moments où je me suis effondrée en larmes devant la table à langer, parce que ma fille n’arrêtait pas de salir sa couche. Ce jour-là, mon mari m’a tranquillement demandé de sortir de la pièce et a terminé de la changer. C’est un héros. »
Seul le résultat compte
« Notre fils dormait assez bien dans le landau, du coup nous avons connu des nuits un peu étranges où nous devions le promener dans la cuisine à 2 h du matin juste pour essayer de l’endormir. Ces nuits-là ne me manquent pas !»
N’en faites pas trop
« S’ils ne font pas leur nuit, avoir des journées chargées peut vous donner le tournis. C’est le moment d’être un peu égoïste et de refuser des invitations ou d’annuler des rendez-vous. Vous avez l’excuse idéale pour rester à la maison la conscience tranquille ! »
Maria, mère de Blake, deux ans.
Clarifiez les rôles dès le début
« Les disputes nocturnes sont très désagréables, donc mettez-vous d’accord au préalable sur vos rôles respectifs. Je me levais durant la nuit, mais mon mari s’occupait des réveils en matinée (parfois à 5 h du matin) ce qui me permettait de faire un petit somme. Ce rythme a fonctionné à merveille !»
Alex, père d’Annabelle, six ans, et d’Elliot, trois ans.
Le sommeil finit par venir naturellement
« Au risque d’être impopulaire, je pense que les nuits blanches méritent d’être vécues. Parce qu’une fois que votre enfant commence à faire ses nuits normalement — ils finissent toujours par y arriver — le sentiment de libération que cela procure n’a pas de prix !»
Owen, père de Phoebe, deux ans.